Marseilles: faites comme eux, metter les bus en greves comme ca, ils ne bruleront pas.

La direction et les syndicats de la Régie des transports de Marseille (RTM) ont repris leurs discussions dimanche pour tenter de trouver une solution au conflit et puis surtout au 35e jour d'une grève interrompue quelques jours par une décision de justice, et puis surtout par le long w.e du 11 novembre (bah tiens).

Selon l'AFP, La direction de la RTM avait menacé vendredi, après "20 heures de négociations pour rien", d'introduire une nouvelle demande de citation en référé devant le tribunal de grande instance.

On se moque du monde pendant 35 jours et compte le montrer encore pendant un bon bout de temps: Le 4 novembre, le TGI, saisi par la direction pour qui la grève est motivée par des raisons autres que celle figurant sur le préavis des syndicats, avait déjà jugée la grève illégale et le travail avait repris. Les syndicats avaient immédiatement déposé un autre préavis et les agents avaient reconduit la grève vendredi.

Pour ajouter l'utile a l'agreable , Le directeur général Marc Girardot "a parlé" dimanche "du référé, de vote du personnel à bulletins secrets, de réquisitions", a expliqué à l'AFP Alain Vercellone (CGT), qualifiant ces propos de "provocations". Il a toutefois espéré que "les négociations puissent s'ouvrir véritablement lundi".

En fait, les grévistes demandent purement et simplement le retrait d'un projet de development du reseau de transport qui est l'exploitation du futur tramway de la ville. Comme d'hab, ils parlent d'un début de privatisation dans la mesure où la ville s'est associée à l'entreprise privée Connex (Veolia) pour se porter candidate à ce projet.

Et puis on reste Francais, donc dans le meme temps, environ 400 personnes, selon la police, 1.000 selon les organisateurs, ont manifesté sur le Vieux Port de Marseille à l'appel des associations "Contribuables associés" et "Liberté chérie" contre la grève des traminots de la ville.

Partis du Vieux Port, les opposants au mouvement de grève ont rejoint la mairie, brandissant des pancartes où l'on pouvait lire: "Gréviste, lâche ton pastis et retourne au boulot", "syndicaliste, égoïste, l'ennemi de l'emploi c'est toi". Le traditionnel: ""CGT, t'es foutue, Marseille est dans la rue".

"Nous considérons qu'il y a un abus du droit de grève par des agents qui défendent leurs privilèges", a déclaré Alain Mathieu, président de "Contribuables associés", qui revendique 136.000 membres en France, dont environ 2.500 dans la région marseillaise.

"Nous demandons l'arrêt de cette grève qui pénalise économiquement la région", a poursuivi M. Mathieu, pour qui Marseille pâtit "d'un climat social marqué par la gréviculture".

On continue dans la betise avec le porte-parole de Génération Ecologie à Marseille  qui était également présent, mais pour déplorer une grève qui "risque de repousser les gens à prendre leur voitures en les rendant méfiants des transports en commun".

Je comprends pourquoi ca ne brule pas a Marseilles....