Fabius, Royale, Strauss-Khan... paroles de militants

Fabius, c'est avant tout une drôle de sinusoïde politique et médiatique : à droite au gouvernement, à gauche dans l'opposition, antimédia quand cela le sert parce que les sondages sont bas, en quête éperdue de reconnaissance médiatique le reste du temps (les carottes rapés, la starac) : aujourd'hui il fait de l'oeil à Hulot dont il faut rappeler qu'il est le conseiller de Jacques Chirac et que sa sensibilité est plutôt du centre-droit. Révélateur de l'absence de cohérence de fafa.

Chacun fait son marché démago. Sego va faucher sur les terres des OGM. Fafa se prend pour le "géant vert" avec Hulot.En tout cas, celui qui était premier ministre lors du dynamitage de Rainbow Warrior propose à un écologiste convaincu une place du numéro 2 dans son éventuel futur gouvernement !!! Etonnant non?

Sego: Je suis la seule a ne pas !

la seule à ne pas dénigrer, la seule à ne pas attaquer, la seule à ne pas caricaturer, etc etc.La seule finalement à ne rien faire, oui! Elle ne supporte aucune forme de critique.L'arène politique est loin d'être un "pleurnidrome".Ne s'y afrontent que ceux qui ont la carapace pour.Quand elle est titillée sur ses prestations, elle crie à la diffamation. quand on demande son avis sur la turquie, elle a l'avis des Francais.

Les francais seraient-ils devenus une masse compacte uniforme qui pense la même chose à chaque instant ? quand on demande un débat pour mieux connaitre les candidats, elle croit voir la machine à perdre. Elle ne veut pas se mouiller ou affronter le dur chemin de l'élysée.Je n'ai jamais vu un candidat aussi frileux pour une campagne présidentielle. La politique n'est pas un jeu de dissimulation où on peut avancer incognito et être un vainqueur par surprise.

Les primaires ne sont pas un simple exercice de style. Pour les ségolénistes ce ne sont que des formalités. ces débats nous permettent de mieux connaitre les candidats. Et comme nous écoutons de plus en plus les candidats pour savoir ce qu'ils disent, nous commençons par avoir des doutes sérieux sur un certain nombre d'entre eux, particulièrement une. DSK et Fabius ont assurément une stature d'homme d'état, capables de se prononcer sur les grands sujets, sans avoir besoin de réunir des jurys populaires.

Un leader conduit le peuple. Il ne lui court pas tout le temps après.