La presse etrangere parle de la France.

Selon une commentatrice de CNN, la confrontation à Paris avec la police « rappelle un peu la place Tiananmen », à Pékin en 1989, « lorsqu'on voyait les militants en face de chars ».

Le New York Times (centre gauche), qui titre « Qui m'a piqué mon fromage? », rapporte dans un éditorial que « quelqu'un a besoin de sauver la France de son malaise », tout en soulignant que « près d'un quart de ces jeunes sont sans emploi mais (qu’) ils sont trop occupés à brûler des voitures pour rechercher un travail ».

Que veux tu que je te dise... l'espoir est dans Sarko... communication sans faille, action sans bavures, charme sans ride... bref il fait rever face a cette tornade sans sens de la part de la rue.

quand l on donne trop de droit pour ouvrir sa gueule en pronant la democratie, c est l anarchie qui l emporte.

ce que je retiens de tout ca et seul les expats ont pu le voir ou l'entendre:

Alors que je rentrais d une soiree bien arrosee, je suis tombe live sur CNN, puis BBC sur la fin des manifs. Au dela de la comparaison ridicule de Tien Anmen Vs Place de la Republique... les journalistes parlaient des flics / CRS et flic Civils et de leur tres grande competence grace a leur longue et dure experience. J etais alors fier d etre francais en voyant ces soldats gerer le conflit comme pas deux.. et ce avec mes deux grammes.

Enfin, quand tu lis la presse etrangere tu te rendras compte que des que les CNN / BBC.... peuvent nous taper dessus il ne se gene pas ...

The Sun titrait:

« N'allez pas à Paris » en publiant des images de l'agression d'une jeune femme par des casseurs aux Invalides. Le quotidien ajoutait que « Le Foreign Office dit que la capitale française, qui a été secouée par de violentes manifestations, est trop dangereuse. (...) La mise en garde est un camouflet pour la France qui s est toulours consideree comme un havre de culture et de chic. "

CNBC disait alors hier quelques choses de fantastique et tellement vrai:

"Quand la Queen Prom est la plus enviee du Bal... tout le monde n attends qu une chose c est qu elle se casse la gueule pour pouvoir la critiquer... mais tout le monde l'envie quand meme...."

... et de conclure...

" La france est et restera la Queen Prom dans le monde et l'esprit des gens quoi qu il arrive et quoi que les medias en disent..."

Vive la Republique , Vive la France!

Comments

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Donc out Villepin qui incapable de gouverner, s'est révélé loin d'avoir les moyens de ses aspirations. Vaut mieux s'en apercevoir maintenant.
En confiant le CPE à l'Ump, Chirac a refilé le bébé est dans les mains du messie Sarko. On va voir si sa capacité à gérer une crise est à la hauteur de son talent médiatique.

[Yvan]

Et voilà, 2 millions de Français travaillent à l’étranger. Et c’est malheureusement plus un signe de notre déclin qu’une chance pour la France. Nous sommes devenus les nouveaux ritals, contraint d’émigrer pour vivre.

Un autre pays beaucoup plus éloigné de nous connaît une situation similaire: il s’agit des Philippines. La différence c’est que les Philippines bénéficient largement de sa main d’œuvre immigrés car elle rapatrie massivement ses revenus, ce que ne font pas les Français. Après tout, avec un Euro aussi artificiellement élevé, qui pourrait avoir envie de rapatrier ses économies ? Avec une climat d’affaires aussi rigide, quel ressortissant voudrais reinvestir dans son pays l'argent qu'il a gagne a l'etranger ?

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Sous ce titre, le quotidien suisse Le Temps consacre son éditorial à la journée d'action syndicale contre le contrat première embauche (CPE) en France. "Il y a quelque chose de fascinant à voir les syndicalistes et fonctionnaires français afficher devant les caméras complaisantes leur 'solidarité' avec les jeunes manifestants pour dénoncer le contrat première embauche. C'est comme si un couple de retraités occupant un appartement de 180 m2 au loyer bloqué depuis dix ans descendait dans la rue avec les familles nombreuses qui ne trouvent pas à se loger."

Et d'asséner : "La gauche conservatrice française se sert des étudiants comme d'un bouclier pour défendre ses propres intérêts. C'est honteux." Ceux qui "ont la chance de se trouver à l'intérieur du système social" bénéficient d'une protection de leur niveau de vie. "Le revers de cette protection, c'est la rigidité excluant du système ceux-là mêmes qui devraient assurer son avenir, notamment les jeunes en recherche d'emploi."


Dans un pays où pratiquement un diplômé sur quatre n'arrive pas à se faire embaucher, les manifestations contre le CPE "expriment un authentique malaise", estime le quotidien. Le CPE, "vomi de toutes parts", révèle "une haine viscérale, caricaturale de l'entreprise, symbole de toutes les exploitations". Le Temps n'a pas de mots assez durs pour dénoncer "le procès d'intention" fait aux patrons qui soutiennent le CPE, "une tentative, peut-être maladroite mais sincère", pour faciliter la recherche de travail. "Que la grande majorité des chefs d'entreprise n'aient aucun intérêt à transformer la leur en carrousel, qu'ils préfèrent investir dans les gens compétents et motivés, qu'ils aient simplement besoin d'un petit peu d'air pour équilibrer leurs comptes à la fin de l'année, voilà qui n'effleure pas l'esprit des opposants."

Et de conclure, sur le même ton critique et acerbe : "Le voilà, le vrai divorce, entre une rue qui condamne sans savoir et des milieux économiques qui expliquent sans convaincre. Les politiciens devraient faire bloc derrière le Premier ministre. Mais, à un an des élections, ils ont leurs propres soucis d'embauche."

Cf. http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=61298&provenance=france&bloc=08

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Le chômage des jeunes en France vient "d'un système éducatif anachronique et d'un Code du travail parmi les plus restrictifs en Europe", juge Der Spiegel. Résultat, "la société se divise en deux classes : ici, les salariés en CDI qui bénéficient de tous les avantages sociaux, là, une jeunesse sans perspectives", qui semble condamnée aux stages et aux CDD de courte durée. Dans ces conditions, le contrat première embauche (CPE) est censé "donner leur chance aux jeunes mal formés dans les banlieues, là où le taux de chômage des jeunes atteint les 50 %", explique le magazine allemand.


Or le CPE – ou la manière dont il a été imposé par le gouvernement – suscite le tollé que l'on sait. "Jusqu'à présent, en France, tous les gouvernements ont échoué à surmonter le blocage. Les dirigeants français contemplent avec jalousie ce qui se passe chez leurs voisins européens, où les projets de réforme ne provoquent pas nécessairement des grèves générales et des batailles de rue."

En effet, la grande coalition au pouvoir à Berlin prévoit également de modifier le Code du travail et d'introduire une période d'essai de deux ans – pour tous les salariés. Alors que le plan allemand "va plus loin que l'initiative de Villepin", on ne voit outre-Rhin aucune protestation musclée, mais "seulement un débat timide au sein des partis", constate le magazine. Quant aux syndicats, ils ont promis de suivre l'exemple français, mais pour l'instant, on ne voit rien venir.