on va bien rigoler - Strauss Machin parle encore

Dominique Strauss-Machin a laissé entendre, lundi sur LCI, qu'il n'envisageait pas de retirer sa candidature à l'investiture des socialistes pour la présidentielle de 2007 si Lionel Jospin était lui-même candidat à la candidature.

"Plutôt non, non, non renon, renon... ", a répondu l'ancien ministre socialiste de l'Economie lorsqu'on lui a demandé s'il retirerait sa candidature dans l'hypothèse où l'ancien Premier ministre Lionel Jospin se porterait candidat devant les socialistes. "et arretez de saouler avec vos questions rebarbatives et systematiques" aurait-il ajouter.

Strauss Machin c est alors rendu compte de la bourde et en bon politicien a rassurer les gauchos en demontrantrant : "Que YoYo veuille peser sur le débat, influencer, sûrement, mais revenir comme candidat, il n'a jamais dit qu'il le voulait. Et si je vous avais répondu oui, cela accréditait l'idée qu'il puisse revenir. Or, à aucun moment, il ne m'a autorisé à une chose pareille".

Non il prefere dire non, pour demontrer que Jospin ne veut pas rentrer dans le jeu..mmmmm subtile... heureusement ce n est pas fini, voyez plutot:

M. Strauss-Machin a par ailleurs observé que, par hostilité au "cumul des responsabilités", il ne souhaitait pas que François Hollande soit candidat à l'investiture présidentielle du PS pour 2007 s'il est réélu premier secrétaire au congrès du Mans en novembre. Alors ca c'est enorme!

"Nous avons un certain nombre de personnalités au PS, il y a plusieurs responsabilités à occuper et comme on est contre le cumul des mandats, moi je suis contre aussi le cumul des responsabilités", a-t-il affirmé.

"François Hollande, et il le souhaite, veut être le premier secrétaire du Parti socialiste moi, je le soutiens pour cela, je pense que c'est une tâche qui se suffit à soi seule", a-t-il ajouté en assurant que M. Hollande n'était "pas un concurrent", mais "un ami".

Enfin, ce comportant comme un vrai candidat et interrogé pour savoir s'il avait "un adversaire de prédilection" parmi Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, "DSK" a répondu tranquillement: "Non, ils seront battus tous les trois".